Frères, sœurs, mode d’emploi

Quand une fratrie se déchire ou s’ignore, ce qui ne vaut guère mieux, chacun de ses membres rumine et s’imagine savoir à qui la faute.

Il serait mieux de réaliser les conséquences d’une situation qui souvent perdure depuis longtemps plutôt que de s’obstiner à décortiquer les erreurs de chacun ce qui ne mène à rien qu’à d’autres guerres.

La sagesse voudrait que chacun fasse un pas vers les autres sans attendre l’assentiment de qui que ce soit. Mais l’humain est toujours pétri de vieilles rancœurs qui parfois leur ont été transmises par les générations précédentes. L’humain est aussi pétri de jalousies exécrables, d’envies d’amour bafouées, d’incertitudes viscérales.

Alors il s’éloigne, s’isole, se drape dans sa dignité et oublie qu’on ne règle rien sans communication, sans échange et sans concessions.

Un chemin de souffrance est plus dur encore à arpenter lorsqu’il est pavé d’indifférence mais l’orgueil veille et se satisfait de la situation.

Quand on regarde ça de l’extérieur, vient un moment où l’on a plus envie de tendre la main à aucun des protagonistes car ici comme ailleurs le coeur a ses raisons que la raison n’a pas.

Annie K.Barbier

2 Comments

  • Majdouline 7 mai 2018 at 14 h 55 min

     » Le coeur a ses raisons que la raison n’a pas !  »
    Très beau et très vrai !

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    • Annie Kubasiak-barbier 14 mai 2018 at 18 h 31 min

      Bonjour Majdouline. C’est exactement cela

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